C'est une bonne question, Juriscope. De mon point de vue de charpentier qui bosse souvent sur des rénovations, je vois les choses bouger, mais pas toujours de façon ultra prévisible.
Clairement, les passoires énergétiques, ça devient un vrai problème pour les proprios. Les locataires sont de plus en plus regardants sur le DPE, et ça se comprend, vu le prix de l'énergie. J'ai vu des biens rester sur le marché beaucoup plus longtemps que d'habitude à cause de ça, et certains proprios ont dû revoir leurs prix à la baisse, ou alors se décider à faire des travaux. Mais bon, faire des travaux, ça coûte, et tous n'ont pas les moyens, surtout avec les taux actuels.
Pour les biens rénovés, c'est sûr qu'il y a une prime, mais elle est pas toujours suffisante pour compenser le coût des travaux. Faut vraiment que la rénovation soit bien faite, avec des matériaux de qualité, et que ça se traduise par des économies d'énergie réelles pour le locataire. Sinon, ça sert pas à grand-chose.
L'emplacement et la surface restent des critères importants, bien sûr. Mais je pense que de plus en plus, les gens vont être prêts à faire des compromis sur la surface ou l'emplacement pour avoir un logement économe en énergie et agréable à vivre.
Et puis, il y a aussi l'impact des nouvelles normes environnementales, comme tu disais. Ça complexifie pas mal les choses pour les proprios, qui doivent se tenir au courant des dernières réglementations et faire les travaux nécessaires pour être en conformité. C'est pas toujours facile, surtout pour les petits proprios qui n'ont pas les moyens de se faire accompagner par des professionnels. J'imagine que certain se demande *hein, qu'est ce que ce site fait là ?* Je me suis gourré dans mon copier coller, désolé.
Bref, je pense qu'on est dans une période de transition, où les tendances du marché sont en train de se redéfinir. Faut être attentif à ce qui se passe et s'adapter en conséquence, que ce soit côté proprio ou côté locataire. C'est pas toujours évident, mais c'est comme ça que ça marche.
Ce serait intéressant de voir si d'autres ont des retours de terrain différents, selon les régions ou les types de biens.
Le point de vue du charpentier est intéressant, c'est vrai que ça donne une perspective très concrète des enjeux. En tant que responsable du merchandising, je suis plus sur une vision globale, mais qui rejoint pas mal ce que tu dis. On voit bien que les DPE sont devenus un argument de vente (ou de non-vente !) hyper important.
Pour étayer un peu, les chiffres que j'ai montrent qu'en 2024, les biens classés F ou G ont subi une décote moyenne de 8% sur les loyers par rapport aux biens similaires mieux classés. C'est pas rien. Et ça, c'est une moyenne, dans certaines zones tendues, ça peut être bien plus. On peut imaginer qu'en 2025 avec les nouvelles normes, ça va encore s'accentuer.
Après, l'histoire de la prime pour les rénovations, c'est plus compliqué à évaluer précisément. C'est clair qu'un bien rénové attire plus, mais est-ce que ça se traduit toujours par un loyer plus élevé ? Pas forcément. Ça dépend beaucoup de la qualité de la rénovation, de l'emplacement, de la surface, et surtout de la capacité du propriétaire à valoriser les travaux auprès du locataire potentiel. Faut savoir vendre le truc, quoi.
Et je suis d'accord avec toi sur le fait que l'emplacement et la surface restent essentiels, mais l'énergie devient un critère de plus en plus important. On voit une demande croissante pour les petits logements bien isolés, même si c'est un peu excentré. Les gens sont prêts à faire des compromis sur la surface pour réduire leurs factures. C'est particulièrement vrai chez les jeunes, qui sont plus sensibles aux questions environnementales et qui ont souvent des budgets plus serrés.
Pour les proprios, c'est un vrai casse-tête, je pense. Ils doivent jongler avec des réglementations de plus en plus complexes, des coûts de travaux qui explosent, et des locataires de plus en plus exigeants. Mais en même temps, il y a des opportunités à saisir. Ceux qui investissent dans la rénovation énergétique de leurs biens vont pouvoir tirer leur épingle du jeu et valoriser leur patrimoine sur le long terme. Et puis, il y a aussi des aides financières disponibles, même si c'est pas toujours facile de s'y retrouver.
En tout cas, c'est clair qu'on est dans une période de transition, comme tu dis. Faut s'attendre à des changements importants dans les années à venir. Et ceux qui sauront s'adapter seront les mieux placés pour réussir dans ce nouveau contexte.
Juriscope, quand tu parles de nouvelles normes environnementales, tu penses surtout à celles qui concernent l'isolation et la performance énergétique des bâtiments, ou est-ce qu'il y a d'autres aspects que tu as en tête ? Genre l'utilisation de matériaux bio-sourcés ou la gestion des eaux usées ?
En fait, Hugo, je pensais surtout à la RT2012 (même si elle se fait un peu vieille) et aux évolutions vers la RE2020, qui mettent la pression sur la performance énergétique globale. Mais c'est vrai que la question des matériaux biosourcés commence à pointer le bout de son nez, surtout dans les constructions neuves ou les grosses rénov'. Pour l'instant, ça reste un peu marginal en locatif, je trouve, mais ça pourrait bien devenir un argument qui compte dans quelques années. Quant à la gestion des eaux usées, c'est un sujet, mais je le voyais moins impacter directement le marché de la location… sauf peut-être dans des zones très spécifiques avec des contraintes particulières.
Je partage cette vidéo d'Ivan Thiebaut qui parle justement des zones de tension locative et des perspectives pour 2025, ça peut compléter utilement la discussion.
C'est clair. Et concernant les tensions locatives, il ne faut pas oublier l'impact des décisions politiques locales. Par exemple, certaines municipalités favorisent activement la construction de logements sociaux, ce qui peut influencer considérablement l'offre et la demande dans un secteur donné. C'est un paramètre à surveiller attentivement.
C'est un point essentiel, Verdoyante. Les politiques locales, c'est le genre de truc qui peut complètement fausser les "tendances lourdes" qu'on évoquait au départ. Un PLU (Plan Local d'Urbanisme) qui change, une décision de préemption, et hop, tout est chamboulé. Faut avoir le nez dessus en permanence, et pas se contenter des analyses macroéconomiques.
Complètement d'accord avec Juriscope sur l'importance du PLU. D'ailleurs, en parlant de ça, est-ce que quelqu'un a des infos sur les prochaines élections municipales dans les grandes villes ? Ça pourrait donner des indications sur les orientations futures en matière de logement. Pour revenir au sujet, c'est clair que les proprios doivent être de plus en plus stratèges.
le 01 Octobre 2025
C'est une bonne question, Juriscope. De mon point de vue de charpentier qui bosse souvent sur des rénovations, je vois les choses bouger, mais pas toujours de façon ultra prévisible. Clairement, les passoires énergétiques, ça devient un vrai problème pour les proprios. Les locataires sont de plus en plus regardants sur le DPE, et ça se comprend, vu le prix de l'énergie. J'ai vu des biens rester sur le marché beaucoup plus longtemps que d'habitude à cause de ça, et certains proprios ont dû revoir leurs prix à la baisse, ou alors se décider à faire des travaux. Mais bon, faire des travaux, ça coûte, et tous n'ont pas les moyens, surtout avec les taux actuels. Pour les biens rénovés, c'est sûr qu'il y a une prime, mais elle est pas toujours suffisante pour compenser le coût des travaux. Faut vraiment que la rénovation soit bien faite, avec des matériaux de qualité, et que ça se traduise par des économies d'énergie réelles pour le locataire. Sinon, ça sert pas à grand-chose. L'emplacement et la surface restent des critères importants, bien sûr. Mais je pense que de plus en plus, les gens vont être prêts à faire des compromis sur la surface ou l'emplacement pour avoir un logement économe en énergie et agréable à vivre. Et puis, il y a aussi l'impact des nouvelles normes environnementales, comme tu disais. Ça complexifie pas mal les choses pour les proprios, qui doivent se tenir au courant des dernières réglementations et faire les travaux nécessaires pour être en conformité. C'est pas toujours facile, surtout pour les petits proprios qui n'ont pas les moyens de se faire accompagner par des professionnels. J'imagine que certain se demande *hein, qu'est ce que ce site fait là ?* Je me suis gourré dans mon copier coller, désolé. Bref, je pense qu'on est dans une période de transition, où les tendances du marché sont en train de se redéfinir. Faut être attentif à ce qui se passe et s'adapter en conséquence, que ce soit côté proprio ou côté locataire. C'est pas toujours évident, mais c'est comme ça que ça marche. Ce serait intéressant de voir si d'autres ont des retours de terrain différents, selon les régions ou les types de biens.
le 01 Octobre 2025
Le point de vue du charpentier est intéressant, c'est vrai que ça donne une perspective très concrète des enjeux. En tant que responsable du merchandising, je suis plus sur une vision globale, mais qui rejoint pas mal ce que tu dis. On voit bien que les DPE sont devenus un argument de vente (ou de non-vente !) hyper important. Pour étayer un peu, les chiffres que j'ai montrent qu'en 2024, les biens classés F ou G ont subi une décote moyenne de 8% sur les loyers par rapport aux biens similaires mieux classés. C'est pas rien. Et ça, c'est une moyenne, dans certaines zones tendues, ça peut être bien plus. On peut imaginer qu'en 2025 avec les nouvelles normes, ça va encore s'accentuer. Après, l'histoire de la prime pour les rénovations, c'est plus compliqué à évaluer précisément. C'est clair qu'un bien rénové attire plus, mais est-ce que ça se traduit toujours par un loyer plus élevé ? Pas forcément. Ça dépend beaucoup de la qualité de la rénovation, de l'emplacement, de la surface, et surtout de la capacité du propriétaire à valoriser les travaux auprès du locataire potentiel. Faut savoir vendre le truc, quoi. Et je suis d'accord avec toi sur le fait que l'emplacement et la surface restent essentiels, mais l'énergie devient un critère de plus en plus important. On voit une demande croissante pour les petits logements bien isolés, même si c'est un peu excentré. Les gens sont prêts à faire des compromis sur la surface pour réduire leurs factures. C'est particulièrement vrai chez les jeunes, qui sont plus sensibles aux questions environnementales et qui ont souvent des budgets plus serrés. Pour les proprios, c'est un vrai casse-tête, je pense. Ils doivent jongler avec des réglementations de plus en plus complexes, des coûts de travaux qui explosent, et des locataires de plus en plus exigeants. Mais en même temps, il y a des opportunités à saisir. Ceux qui investissent dans la rénovation énergétique de leurs biens vont pouvoir tirer leur épingle du jeu et valoriser leur patrimoine sur le long terme. Et puis, il y a aussi des aides financières disponibles, même si c'est pas toujours facile de s'y retrouver. En tout cas, c'est clair qu'on est dans une période de transition, comme tu dis. Faut s'attendre à des changements importants dans les années à venir. Et ceux qui sauront s'adapter seront les mieux placés pour réussir dans ce nouveau contexte.
le 02 Octobre 2025
Juriscope, quand tu parles de nouvelles normes environnementales, tu penses surtout à celles qui concernent l'isolation et la performance énergétique des bâtiments, ou est-ce qu'il y a d'autres aspects que tu as en tête ? Genre l'utilisation de matériaux bio-sourcés ou la gestion des eaux usées ?
le 02 Octobre 2025
En fait, Hugo, je pensais surtout à la RT2012 (même si elle se fait un peu vieille) et aux évolutions vers la RE2020, qui mettent la pression sur la performance énergétique globale. Mais c'est vrai que la question des matériaux biosourcés commence à pointer le bout de son nez, surtout dans les constructions neuves ou les grosses rénov'. Pour l'instant, ça reste un peu marginal en locatif, je trouve, mais ça pourrait bien devenir un argument qui compte dans quelques années. Quant à la gestion des eaux usées, c'est un sujet, mais je le voyais moins impacter directement le marché de la location… sauf peut-être dans des zones très spécifiques avec des contraintes particulières.
le 03 Octobre 2025
Voilà qui est bien dit.
le 03 Octobre 2025
Je partage cette vidéo d'Ivan Thiebaut qui parle justement des zones de tension locative et des perspectives pour 2025, ça peut compléter utilement la discussion.
le 03 Octobre 2025
C'est clair. Et concernant les tensions locatives, il ne faut pas oublier l'impact des décisions politiques locales. Par exemple, certaines municipalités favorisent activement la construction de logements sociaux, ce qui peut influencer considérablement l'offre et la demande dans un secteur donné. C'est un paramètre à surveiller attentivement.
le 04 Octobre 2025
C'est un point essentiel, Verdoyante. Les politiques locales, c'est le genre de truc qui peut complètement fausser les "tendances lourdes" qu'on évoquait au départ. Un PLU (Plan Local d'Urbanisme) qui change, une décision de préemption, et hop, tout est chamboulé. Faut avoir le nez dessus en permanence, et pas se contenter des analyses macroéconomiques.
le 04 Octobre 2025
Complètement d'accord avec Juriscope sur l'importance du PLU. D'ailleurs, en parlant de ça, est-ce que quelqu'un a des infos sur les prochaines élections municipales dans les grandes villes ? Ça pourrait donner des indications sur les orientations futures en matière de logement. Pour revenir au sujet, c'est clair que les proprios doivent être de plus en plus stratèges.
le 04 Octobre 2025
Merci pour la vidéo et vos éclaircissements, les gars. 👍 C'est super instructif ! 🙏
le 04 Octobre 2025
Merci Jet Li pour ton retour ! Ravi que ça ait pu t'aider.